• À propos...

    À vous. Je peux tout raconter.

    Comment un jour, j’embarquais sur un fameux navire dont le capitaine Arthur tenait la barre. Sa course ivre me mena de l’autre côté de la mare aux harengs. J’avais épousé un peau-rouge mais une fois arrivés, il m’abandonna sur le bord de la route. Un monsieur, accompagné de sa fille Dolorès remarqua ma détresse, il arrêta sa vieille auto et me fit monter sur la banquette arrière. J’avais toujours rêvé de sillonner l’Amérique...

    Sur les pelouses de Gatsby le Magnifique, j’ai bu, dansé et fait la fête. J’ai pris le thé avec Truman, il m’a parlé de Marilyn et de crimes de sang froid. Je lui ai dit qu’un certain Charles m’avait déjà murmuré les histoires d’épouvante et de double assassinats de son copain Edgar Allan.

    Avec Henry j’ai fait l’amour sous tous les tropiques. Comme il était marié, je me suis enfuie. Alfred m’avait prévenue : « On ne badine pas avec l’amour ».

     

    Je me suis contentée d’un coin tranquille, j’ai voulu vivre comme à rebours. Un fois, par la fenêtre, le grand Meaulnes, éternellement adolescent, m’a fait un signe de la main. Je l’ai suivi sur les chemins glissants. J’ai fait plein de rencontres et j’ai appris la nostalgie.

     

    Hier seulement, j’ai pleuré avec Richard sur la fin d’une parade de printemps.

     

    Je poursuis mon voyage… À chaque escale je vous écris.